BALLADE A QUATRE |
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Séjour du 06/10/07 au 02/11/07
Séjour du 16/06/08 au 30/06/08
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--- Itinéraire du 06/10/07 au 02/11/07 --- Itinéraire du 16/06/08 au 30/06/08
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Population : | 32 209 100 habitants (est. 2006) | Densité : | 72.12 hab./km² |
Superficie : | 446 550 km² | Capitale : | Rabat |
Principales villes : | Casablanca, Marrakech, Fès, Oujda, Kenitra, Tetouan, Safi, Meknès, Agadir, Tanger | Pays voisins : | Espagne, Algérie, Sahara occidental |
Point culminant : | Jebel Toubkal 4 165 m. | Monnaie : | Dirham (1 euro = 11 dirhams) |
Langue(s) parlée(s) : | Arabe, Shilh, Tamazight, Rif | Langue(s) officielle(s) : | Arabe |
Fête nationale : | 30 juillet | Statut : | Monarchie constitutionnelle |
1. Séjour du 06/10/07 au 02/11/07
2. Séjour du 16/06/08 au 30/06/08
1. Séjour du 06/10/07 au 02/11/07
Pour visualiser notre parcours avec précision, cliquez sur le lien ci-dessous:
Trajet effectué durant ce séjour (fichier KMZ Google Earth)
(Sa visualisation nécessite que vous téléchargiez et installiez Google Earth)
Le récit détaillé au jour le jour est disponible en cliquant ici
Le Maroc dispute à l'Egypte et à la Tunisie le titre de plus grand réceptacle du monde arabe en touristes occidentaux. L’afflux est donc très important mais logique, car le candidat au voyage est entraîné par le quintuple pouvoir d’attraction du pays : plages et soleil, poids historiques des villes impériales, randonnées dans l’Atlas et aux portes du Sahara, liens avec l’histoire et la langue française, coût du séjour raisonnable.
Partis en bateau de Sète une quarantaine d’heures plus tôt, nous accostons à Tanger vers 11 heures le 06 octobre. La traversée de la Méditerranée s’est parfaitement déroulée à bord du Marrakech Express: aucun de nous n’a été indisposé par le tangage par moment assez marqué.
Nous quittons le navire les premiers, avec notre véhicule. Le ciel est radieux, le soleil brille, il fait chaud… Nous voilà enfin, après de longs mois d’attente, sur le sol africain.
Nous sommes guidés vers le poste de douane vers lequel nous nous dirigeons à bord du camping cam. Les formalités d’entrée au Maroc (douane et police) sont effectuées en une heure. Après une tentative de bakchich à laquelle nous ne céderons pas, nous sommes autorisés a quitter le port.
Commence alors la recherche de dirhams. Nous trouvons de nombreux distributeurs d’argent mais tous refusent nos cartes (par la suite, nous n’aurons plus aucun problème à nous procurer de l’argent aux distributeurs automatiques). Les banques sont fermées. Nous sommes en plein mois de Ramadan et les horaires sont modifiés à cette occasion. Nous nous adressons alors à un « changeur d’argent/vendeur de hachisch » qui nous a hélé en rue et qui tentera de nous dérober, sans succès, quelques centaines de dirhams.
Nous pouvons maintenant effectuer le plein de carburant (0.7 euros / litre de gasoil) et entamer la descente le long de la côte en direction de Larache, notre première destination. Nous nous arrêterons au bord de l’océan pendant 2 à 3 heures pour dîner et nous baigner. L’eau est délicieuse. Les filles sont ravies… Et nous aussi. Les plages s’étendent à perte de vue, et il n’y a que quelques touristes et quelques pêcheurs locaux. Seule ombre au tableau, la saleté : de nombreux détritus jonchent la plage.
Sur les routes, beaucoup de charrettes à bras, d’ânes, de mulets, de troupeau de chèvres et de moutons. Quel dépaysement. Tout le monde nous salue, nous hèle. Il y a aussi beaucoup de contrôles policiers (excès de vitesse). Nous ne serons cependant que très rarement arrêtés par les forces de l’ordre au cours de notre périple marocain. L’idée répandue d’une police répressive, voire agressive, n’est plus du tout d’actualité. Toujours, les agents à qui nous nous sommes adressés ont été accueillants et serviables.
Dès le lendemain, nous empruntons les routes du Rif vers Chefchaouen. Le trajet est magnifique. Les paysages sont arides et très vallonnés. Montagneux même. Nous sommes dans les contreforts de l’Atlas et passons de col en col. Le camion pêne dans les côtes et doit être maîtrisé dans les descentes. Mais tout se passe bien. Nous ferons une halte de deux jours au camping de Chefchaouen. Les minuscules ruelles de la vieille ville sont encombrées de monde et bordées de maisons délabrées blanches et bleues. Des odeurs de cuisine nous titillent les babines. Les filles n’en finissent pas de poser des questions. Tout est tellement loin de leurs références… Et des nôtres !
Après 48 heures, nous prenons la direction de Rabat, la capitale, où nous devons nous procurer les visas pour la Mauritanie. La route est moins agréable. Nous bivouaquerons à mi-chemin, à proximité de Kinitra. Le matin, de jeunes enfants entourent le camion. Certains partent manifestement à l’école, leur cartable au dos. D’autres sont en train de jouer. Ils entourent le camping cam, montent sur les murs, les poteaux. Ils crient, nous appellent. Ils sont 40, 50. C’est impressionnant ! Ils demandent de l’argent, de la nourriture, les vélos,… Ils sont envahissants, harcelants… La proposition d’une photo du groupe enchante tout le monde et nous permet de calmer un peu l’ambiance « électrique ».
Nous arrivons à Rabat mercredi 10, en soirée. Nous sommes accueillis comme des rois par Marie Françoise et Pierre, des amis de la famille vivant à Rabat depuis plus de 50 ans. Nous avions prévu un passage rapide à Rabat, mais, en raison d’une erreur dans la rédaction de nos visas, nous sommes contraints de nous représenter à l’Ambassade de Mauritanie le lundi suivant. Nous avons donc passé quelques jours chez nos hôtes, qui nous ont gâtés comme leurs enfants et petits enfants. Promenades dans la ville, visite de la Casbah des Oudailla (XII° siècle) délimitée par une muraille de 5 km de long et qui comprend 5 portes d’accès et, séjour à la plage le week end, pour la plus grande joie des enfants.
Pour rejoindre une plage proche de la capitale, nous empruntons la route de Casablanca. Nous apercevons un endroit sympathique et tentons de le rallier avec le camping cam ! On s’engage sur le sable. 5 mètres, 10 mètres. Et soudain, bloqués! Et bien bloqués. Le sable est très fin, on s’est enfoncé et le camping cam repose sur les ponts. Quelqu’un nous aperçoit et se dirige vers nous. « Il faut creuser » nous dit-il. Et comment fait-on pour prendre la pelle accrochée sous le châssis quand le châssis est ensablé? Quelle erreur… A l’avenir, la pelle sera accrochée en hauteur ! Alors, on creuse avec les mains. On met des cailloux et les cales de bois que nous avons emportées. Et on essaye une fois, deux fois, puis ça marche ! Nous n’avions fait que 10-15 mètres dans le sable, heureusement !
Lundi 15, après avoir récupéré nos passeports et visas, nous prenons la route qui nous mène vers deux autres villes impériales, situées à 150 à 200 km de Rabat : Meknès et Fès. Nous ferons l’impasse sur la première, pour prendre la direction de Moulay Idriss. Nous nous rendons sur le site de Volubilis, qui a conservé des ruines de l’époque romaine, dont un arc de triomphe élevé au III° siècle en l’honneur de Caracalla. Nous bivouaquons sur les hauteurs du site et jouissons au réveil d’un point de vue unique sur Volubilis.
Nous quittons la place, direction Fès. Nous passons par la ville de Moulay Idriss, ville sainte qui renferme le tombeau et la zaouïa du dynaste Idriss (VIII° siècle). Cette ville, la plus « religieuse » du Maroc, était encore il y a peu interdite aux non-Musulmans (du moins pour y dormir). Nous traversons la ville accrochée sur la colline par une rue fortement escarpée et nous décidons de poursuivre le chemin à l’azimut, sans plus suivre les - rares - panneaux indicateurs. Nous passons alors par de petits villages reculés dans la montagne, où nous sommes chaque fois accueillis par de grands sourires. Le trajet est splendide. Les routes et pistes se succèdent pour aboutir finalement sur un axe plus important, en contre-bas duquel apparaît un lac d’un bleu magnifique encaissé dans un paysage quasi lunaire… Magique…
Nous quittons ce coin de paradis par les chemins détournés, toujours à l’azimut. Dans la terre, le 4x4 fait des merveilles. Autre chose que dans le sable…
Nous arriverons à Fès, première capitale impériale, en soirée. Cette magnifique cité, capitale artistique et intellectuelle actuelle, vaut par ses remparts et surtout par sa grande médina, Fès el-Bali, qui renferme la zaouïa (établissement religieux) de son fondateur Moulay Idriss, des écoles coraniques (medersas Bou-Inania et el-Attarine) et la mosquée Qarawiyyin, qui peut accueillir 20 000 fidèles, mais qui est interdite aux non-musulmans. Dans la médina, dans laquelle nous déambulerons la soirée, on croise aussi les célèbres couleurs des bassins du quartier des tanneurs et les senteurs du souk au Henné. Nous revenons nous y promener le lendemain en journée, avant de prendre la direction du sud.
Commence alors une longue ascension dans le Moyen Atlas jusqu’à Ifrane. La route qui permet d’y accéder n’a rien d’une autoroute, ni même d’une nationale : nous avons l’impression d’être au milieu de nulle part. Pourtant, en pénétrant dans la ville, nous passons devant l’université, contournons le palais royal et ses immenses jardins, prenons la direction de l’aéroport et arrivons enfin sur la « Grand Place ». Tout ça au beau milieu du bled !!! Nous ne sommes plus au Maroc que nous connaissons ! On se croirait en Autriche ! L’architecture est totalement différente, les toits des maisons à étages sont pointus et hauts. Les routes sont bordées de piquets d’enneigement. Les gens sont habillés de gros manteaux, d’écharpes et de bonnets. Il y a 15°. Ca nous change des 36° du Rif…
Nous poursuivons la route vers le sud et traversons une magnifique forêt de cèdres dans laquelle nous ferons notre premier barbecue. Nous serons rapidement rejoins par quelques singes, des macaques, qui peuplent cette région et qui nous dérobent un peu de nourriture. Les filles sont aux anges…
Un peu plus loin, nous entendons, en roulant, un claquement sec. Nous constaterons plus tard qu’une fenêtre de la cellule est brisée. Vu la localisation de l’impact, il nous semble qu’il s’agit d’une « agression » volontaire… La réparation de fortune est effectuée au ruban adhésif.
La suite du trajet est marquée par des contrastes époustouflants : en quelques km, le paysage naturel varie du tout au tout. Les montagnes cèdent la place à de grandes étendues ensablées où l’on peut observer des troupeaux de dromadaires s’abreuvant aux puits : nous sommes aux portes du Sahara. La route que nous empruntons, qui mène d’est en ouest de Erfoud à Ouarzazate, longe le versant sud du Haut Atlas. On trouve le long de cet axe, nombre de palmeraies et d’oasis, ainsi que les magnifiques gorges de Todra et de Dadès dans lesquelles nous effectuerons une incursion.
Nous sommes également frappés par les changements dans l’architecture et les habitudes vestimentaires. Les maisons « traditionnelles » sont construites en terre et en paille mélangées et, lorsqu’elles sont isolées, se confondent parfois avec le relief naturel. On découvre également beaucoup de casbah qui rassemblent plusieurs familles (parfois 100 à 150 !). De village en village, les costumes sont tout à fait différents, particulièrement en ce qui concerne la gent féminine : tantôt les femmes sont enveloppées de longs manteaux noirs et de foulards qui ne laissent apparaître que leurs yeux, tantôt, elles sont couvertes de draps multicolores entourés de dentelles.
Après Ouarzazate, nous bifurquons vers le nord en direction de Marrakech. Les paysages sont une nouvelle fois tout à fait différents : retour de la montagne avec ses routes étroites et fortement pentues, qui serpentent jusqu’à 2221 mètres d’altitude, avant de plonger sur la grande ville impériale. Nous y sommes attendus par une famille française expatriée qui nous a contacté après avoir découvert notre site internet. L’accueil est chaleureux. Charlotte, Mathieu et leurs 3 enfants, Abel (4 ans), Alixe (2 ans) et Jules (6 mois) nous proposent de nous installer chez eux durant quelques jours. Nous profiterons de leur extraordinaire hospitalité pour nous reposer, mettre à jour notre site et visiter cette magnifique cité. Nos hôtes ont même proposé de garder les enfants une soirée, ce qui a permis aux adultes de passer quelques heures en amoureux sur la très animée place Jamaa El Fna qui offre aux noctambules spectacles de saltimbanques, petits commerces ambulants, et échoppes nombreuses où l’on propose à manger et à boire. Nous les remercions encore pour leur grande gentillesse.
Poursuivant notre route vers la côte, nous arrivons à Mirleft, en bordured’océan, où nous retrouvons de sympathiques camping-caristes allemands que nous avons déjà rencontrés précédemment et avec qui nous nous lions d’amitié. Nous logeons dans un agréable camping tenu par un français et fréquentons, pour la plus grande joie des filles, pendant trois jours les plages de la région. Nous faisons également la connaissance de Chris, un écossais, voyageur solitaire depuis 7 ans, qui vient d'adopter un jeune chien. Tous deux vont nous accompagner jusqu'en Mauritanie: nous serons dorénavant 6 dans le camping cam!
Progressant vers le sud, nous tentons de rallier la « Plage Blanche » -plage très connue, immense et apparemment très belle- que nous n’atteindrons jamais : pendant trois jours, nous errerons sur les pistes de la région, sans jamais trouver la bonne… Le camping cam sera soumis à rude épreuve, mais ne faillira pas. Nous aurons seulement à déplorer le bris du marche pied avant droit lors du franchissement particulièrement difficile d’un oued. Nous serons par contre enchantés par les bivouacs sauvages dans ces contrées désertiques…
La conduite sur piste est fatigante, tant pour le chauffeur que les passagers et nous retrouvons avec plaisir le goudron qui nous mènera à la frontière du Sahara Occidental,ancienne colonie espagnole dont Rabat revendique le contrôle depuis 1975. Le Polisario, mouvement indépendantiste soutenu par l’Algérie, rejette jusqu’ici le projet marocain d’autonomie et réaffirme « le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». Nous avons pris l’option – tout à fait arbitraire et non politique- de distinguer, pour nos comptes rendus, le Sahara occidental du Maroc.
La suite de nos aventures figurera donc sur une autre page spéciale, à laquelle vous pouvez accéder via le menu « Carnets de route > Afrique > Sahara Occidental » ou en cliquant ici.
Le récit détaillé au jour le jour est disponible en cliquant ici
Plus de photos de ce séjour au Maroc?
1° partie: du 05/10/07 au 24/10/07 : cliquez ici.
2° partie: du 25/10/07 au 02/11/07 : cliquez ici
2. Séjour du 16/06/08 au 30/06/08
Pour visualiser notre parcours avec précision, cliquez sur le lien ci-dessous:
Trajet effectué durant ce séjour (fichier KMZ Google Earth)
(Sa visualisation nécessite que vous téléchargiez et installiez Google Earth)
Le récit détaillé au jour le jour est disponible en cliquant ici
Alors qu’il y a quelques, nous avions traversé le Maroc du nord au sud par l’intérieur des terres, nous avons décidé d’emprunter la route côtière jusqu’à Tanger pour le retour. Quel plaisir… La corniche est magnifique.
Nous passons par Agadir, sur laquelle nous faisons l’impasse. L’endroit est nettement plus touristique. L'ambiance nous plaît moins mais les paysages sont extraordinaires. Nous faisons halte à proximité de Tamri, au bord d'une falaise déserte, au pied de laquelle se trouve une petite plage où nous passons quelques heures. Nous réempruntons la route côtière le lendemain 18 juin, après un barbecue sur la plage : nous avions en réserve dans notre congélateur quelques poissons achetés au Sénégal. Quel régal !
Les deux jours qui suivent, nous avons la chance de bivouaquer dans de magnifiques décors, en bordure de l’océan. Le 20/06, nous décidons de nous arrêter en début d'après-midi, pour dîner, dans un endroit isolé. Dans un passage sablonneux, le véhicule bloque. Je ne souhaite pas dégonfler alors qu'il reste un mètre à parcourir dans le sable avant de retrouver de la caillasse. Obstiné, j'aggrave l'ensablement. Nous sommes cette fois tout à fait immobilisés. Rapidement, nous sommes rejoints par une ribambelle de gamins curieux. L'un d'eux nous aide activement et après 2 heures de travail, le véhicule est enfin sorti de son trou. Nous sympathisons avec ce jeune homme du nom de Khalid. Nous allons ensemble à la plage et papotons avec lui. A l'âge de 16 ans, il vit seul sur la plage, orphelin, ayant perdu ses parents il y a quelques années d'un naufrage en mer à l'occasion de la pèche. Khalid paraît enchanté de notre décision de passer la nuit ici…
Lola décide de faire un feu. Khalid met à notre disposition une petite gazinière pour cuire les moules achetées le matin même sur la plage. Le volume est trop important et la casserole finit sur le feu de Lola. Un régal, une fois de plus.
Le lendemain, dès le réveil, nous constatons que Khalid nous a apporté du pain. Nous rencontrons à cette occasion sa petite cousine et son frère. Nous déjeunons tous ensemble et décidons de rester 24 heures de plus, pour la plus grande joie des filles et de Khalid. Nous relançons un feu pour cuire des poissons que nous achetons sur la plage à un ami de Khalid. Nous dînons vers 16h : mmm…
Nous reprenons le route le 22 juin et, après avoir aidé quelques sympathiques français ensablés avec leur Peugeot 407, nous rallions Casablanca. Nous bivouaquons au centre ville. Nous sommes accueillis par le propriétaire de la demeure face à laquelle nous nous sommes arrêtés. Très sympathiquement, il nous offre le thé et du gâteau. Nous discutons longuement avec lui avant de nous endormir.
Le lendemain, nous nous rendons à la concession Mercedes, pour mettre au point un soucis de démarreur. Nous sommes un nouvelle fois accueillis chaleureusement par le chef d'atelier qui me propose spontanément d'adapter la facture, expliquant qu'il a fait ses études à Tournai, qu'il connaît bien la Belgique et qu'il apprécie particulièrement ses habitants. Nous nous en tirons pour quelques euros à peine pour un travail de plusieurs heures !
Nous nous dirigeons ensuite vers Mohammedia, où nous faisons halte pour souper. La nuit tombée, nous reprenons la route que nous quittons un peu plus loin pour nous diriger vers l’océan. Les filles dorment et Joëlle et moi en profitons pour nous disputer : une bonne engueulade de temps en temps, ça fait du bien ! Nous faisons halte à proximité de la plage, au bout d'un cul-de-sac, où nous sommes accueillis par des chiens hurlants et de nombreux moustiques. Nous décidons toutefois de dormir sur place. Mauvaise nuit…
Mais nous nous rattrapons dès le lendemain. A proximité de Kénitra nous faisons halte dans une forêt de chênes-lièges magnifiques, où nous décidons de bivouaquer. Quel plaisir de retrouver un endroit calme et paisible après l'agitation de la ville et les sollicitations touristiques.
Nous quittons alors l’océan et prenons la direction de Tetouan. Avant de prendre le bateau qui nous mènera de Tanger à Barcelone, nous souhaitons nous balader sur la côte méditerranéenne. Après un très beau bivouac au bord du "barrage du 9 avril", d’où le point de vue est magnifique, tant vers les vallées et l’océan au loin que vers le barrage, nous reprenons la route en direction de Tetouan que l'on dépasse. Nous faisons halte dans la montagne qui surplombe la mer. Quel magnifique escale, encore… Et aujourd'hui soir, jeudi 26, c'est la fête : Lola (et la courageuse Jo !) ont terminé l’enseignement. Pour débuter, apéro avec chips, olives, noix de cajou, arachides et boissons sucrées. Toujours pas de bière… Ensuite, projection sur l’ordinateur de 2 dessins animés pendant que l’on se goinfre de bonbons !
Nous fréquentons pendant 2 jours les plages plus touristiques de la région, avant de reprendre la route vers Tanger. Nous quittons le Maroc le 30 juin par bateau et arriverons à Barcelone après deux jours de traversée…
Ce chapitre clôture nos aventures africaines… pour le moment !
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